Les 3 types de déperditions thermiques
La déperdition thermique est la perte de chaleur qu’un bâtiment subit à travers la mauvaise isolation de ses parois et ses échanges de fluide avec l’extérieur. Plus un bâtiment est mal isolé plus la déperdition thermique est forte. Il existe 3 types ou catégories de déperditions thermiques.
Les déperditions par transmissions
Les déperditions par transmission sont parmi les plus courantes dans un bâtiment. Elles ont lieu quand la chaleur traverse les éléments de l’enveloppe du bâtiment, qu’il s’agisse des murs, du toit, du sol ou des fenêtres.
Exemple concret
Imaginons une maison avec des murs en pierre sans isolation. En hiver, ces murs deviennent très froids car ils conduisent facilement la chaleur de l’intérieur vers l’extérieur, entraînant d’importantes déperditions thermiques.
Avis d’expert : “L’isolation des murs, des toits et des sols est fondamentale pour réduire les déperditions par transmission. Une bonne isolation permet de garder la chaleur à l’intérieur en hiver et de la repousser en été, améliorant ainsi le confort et réduisant les coûts énergétiques.” – Dominique D, expert en efficacité énergétique.
Déperditions par renouvellement d’air
Ces pertes thermiques sont causées par le remplacement de l’air intérieur chaud par de l’air extérieur plus frais. Cela est souvent dû à la ventilation, qu’elle soit naturelle ou mécanique.
Exemple concret
Une maison équipée d’une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) simple flux va expulser l’air vicié (et chaud) de l’intérieur et le remplacer par de l’air frais (et froid) de l’extérieur, provoquant une perte de chaleur.
Avis d’expert : “Une VMC double flux avec récupération de chaleur peut réduire de manière significative les déperditions thermiques liées à la ventilation. En récupérant la chaleur de l’air sortant pour préchauffer l’air entrant, on optimise l’efficacité énergétique.” – Claire M, ingénieure en génie climatique.
Déperditions par infiltration
Elles résultent de l’entrée non contrôlée d’air extérieur à travers des fissures ou interstices dans l’enveloppe du bâtiment.
Exemple concret
Une vieille fenêtre avec des joints abîmés peut permettre à l’air froid de s’infiltrer à l’intérieur, augmentant ainsi les besoins en chauffage.
Avis d’expert : “L’étanchéité à l’air est cruciale pour éviter les déperditions par infiltration. Une inspection régulière des joints, fenêtres et autres points de pénétration est recommandée pour garantir une bonne performance thermique.” – Pierre L, consultant en bâtiment durable.